Les sirènes du passé
Que fais-tu de ton temps là-haut à la surface?
Toi le lointain parent dans ton palais de glace
Toi le roi tout-puissant toi qui m’as tout volé
Mon doux prince charmant et mes contes de fées
Pensais-tu que jamais ne referaient surface
Les sanglots de l’enfant dans ton piège de glace?
Moi la mère de sang à jamais condamnée
Dans cette mer de sang jamais considérée
Si je pouvais oublier
Les sirènes du passé
Qui me tétanisent
Ne me font que sombrer
Si je pouvais oublier
Les sirènes du passé
Qui font ma hantise
Depuis toutes ces années
Toi qui sais bassement ne pas laisser de traces
Dans ton éden blanc tu dois sauver la face
Ô toi mon Tabazan derrière tes verres fumés
Le cynisme de ceux qui se sentent protégés
Ceux qui pensent suffisants que les méfaits s’effacent
Comme mes larmes de sang dans ton piège de glace
Tous mes rêves innocents d’un blanc immaculé
Balayés en un temps dénué d’humanité
Si je pouvais oublier
Les sirènes du passé
Qui me tétanisent
Ne me font que sombrer
Si je pouvais oublier
Les sirènes du passé
Qui font ma hantise
Depuis toutes ces années
Pour des pièces d’argent pour éviter disgrâce
Apparaissent les secrets de ton palais de glace
Toi le roi tout-puissant toi qui as oublié
Que les princes charmants peuvent ressusciter
Ceux qui luttent chaque instant contre les cœurs de glace
Ceux qui me permettent d’entrevoir la surface
De cette mer de sang où j’avais oublié
Le salut de l’amour qui fait les contes de fées
Si je pouvais oublier
Les sirènes du passé
Qui me tétanisent
Ne me font que sombrer
Si je pouvais oublier
Les sirènes du passé
Qui font ma hantise
Depuis toutes ces années
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